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Entretien de jardin et traitements

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Aujourd’hui, entretenir son jardin est facilité, par les outils ergonomiques et l’évolution des techniques de culture, mais il reste nécessaire. Les traitements contre les parasites, nuisibles et maladies des plantes ont eux aussi évolués, suite à la loi Labbé sur l’interdiction des pesticides entrée en vigueur au 1er janvier 2019. 

Demandez conseil à une entreprise du paysage sur les produits phytopharmaceutiques autorisés, les nouvelles techniques de culture et l’entretien adéquat de vos espaces extérieurs. Chaque jardin est particulier, et les besoins des plantes tous différents selon les sols, le climat, l’exposition et le type de végétaux. 

L’entretien du jardin

Il se répartit entre la végétation et les différentes structures aménagées. Ainsi, la partie plantée sera l’occasion d’intervenir sur le monde vivant, tandis que l’entretien des allées, l’entretien de la piscine, de la terrasse ou de la clôture seront davantage de l’ordre du nettoyage régulier ou de la remise en état. 

Au sein de ces deux entités, l’entretien d’un massif sera différent de celui d’une haie, d’une pelouse ou d’une plante en particulier. La connaissance des plantes s’avère utile pour mieux gérer leur croissance et les travaux de taille par exemple. De la même façon, les divers types de matériaux composant les structures demanderont un entretien spécifique. A chaque saison et de façon régulière, un jardin demande de l’entretien. La création d’un jardin est de ce fait liée au temps que l’on peut consacrer à son entretien, ou au budget que l’on peut y mettre en faisant appel à une entreprise du paysage.

Les parasites et nuisibles du jardin

Ils sont la principale préoccupation du jardinier, afin de conserver un aménagement jardiné de qualité. Mais la recherche d’un équilibre écologique passe aujourd’hui par l’acceptation d’un seuil de tolérance des parasites et nuisibles, afin que le jardin redevienne un lieu favorisant la biodiversité et la vie du sol. La présence des insectes ravageurs et celle des insectes auxiliaires sont par exemple liées, les seconds se nourrissant potentiellement des premiers.

Les maladies des plantes

Elles entrent dans un autre type de problématique. Cryptogamiques (dues à des champignons pathogènes), bactériennes, virales ou physiologiques, elles sont en partie dues aux aléas climatiques, et très souvent à des conditions de culture non adaptées aux plantes installées. Là aussi, il faut prendre en considération le milieu vivant et ses besoins, afin de soigner au mieux les plantes et de rectifier parfois le choix végétal afin que celui-ci concorde avec la nature du sol, l’exposition et les ressources en eau du lieu. 

Les types de traitement

Ils sont influencés par la nouvelle réglementation, et par la nécessité actuelle de préserver la vie au jardin. Dans chaque cas, le jardinier doit se demander la cause de l’infestation de parasites ou de l’apparition d’une maladie. Puis traiter cette cause avant d’employer un traitement curatif adapté à tel ou tel parasite, telle ou telle maladie. 

Le traitement des mousses de la pelouse est ainsi déconseillé, et remplacé par une meilleure gestion de ce tapis vert, par exemple avec des amendements qui vont améliorer la nature du sol et favoriser le dynamisme des graminées au détriment de la mousse. Ces amendements font d’ailleurs partie des traitements préventifs. Les produits de biocontrôles autorisés et les traitements naturels associés à la présence d’insectes auxiliaires permettent ensuite de venir à bout des problèmes sanitaires.