La résolution d’un litige entre un client et l’entreprise à propos de prétendues malfaçons passe souvent par le recours à un expert. En effet, dès lors que le client estime…
La résolution d’un litige entre un client et l’entreprise à propos de prétendues malfaçons passe souvent par le recours à un expert.
En effet, dès lors que le client estime que les prestations fournies ne sont pas conformes, savoir si un éventuel désordre est le fait de l’entreprise intervenante ou résulte d’une cause extérieure relève de la compétence d’un technicien.
- Il est possible de faire appel à un expert en dehors de toute procédure judiciaire.
Il s’agit de l’expertise amiable contradictoire. Le client ou l’entreprise peuvent contacter un expert afin de lui confier une mission, soit directement, soit par l’intermédiaire de leurs assurances respectives.
Vous pouvez ainsi vous rapprocher de votre assureur pour qu’il mandate un expert, lorsque le client refuse de payer une facture au prétexte de malfaçons non démontrées.
- En cas de refus du client de faire intervenir un expert à l’amiable, vous pouvez faire intervenir un expert judiciaire.
Il faut saisir le tribunal judiciaire, par la voie du « référé », qui est une procédure accélérée, afin que le juge désigne un expert figurant sur une liste officielle dressée chaque année par la cour d’appel.
Le tribunal est saisi par voie d’assignation, c’est-à-dire par acte d’huissier.
Dans ce cadre, le juge désigne un expert mais ne statue pas sur le litige en lui-même. Si les parties ne se mettent pas d’accord à l’issue de l’expertise, il faut à nouveau recourir au tribunal afin qu’il se prononce sur l’affaire elle-même.
Sources juridiques :
- Articles 263 et suivants du Code civil