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Il ne faut pas relâcher notre vigilance

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Publié le 7 mai, 2020 à 13h47 , mis à jour à 15h03

Après ces longues semaines où nos sociétés ont fermé ou tourné au ralenti et où le pays tout entier s’est figé pour laisser passer la vague épidémiologique, enfin, dans quelques jours nous allons pouvoir accélérer le rythme de nos entreprises.

C’est évidemment une excellente nouvelle que nous attendions tous, professionnels et clients, cependant il ne faut pas pour autant relâcher notre vigilance. Les entreprises du paysage, comme toutes les professions qui ont pu maintenir leur activité (au moins en partie) durant le confinement, ont su d’adapter pour tenir cette deuxième ligne économique.
Nous avons mis en place les procédures nécessaires pour assurer nos activités tout en protégeant la santé de nos collaborateurs et devons impérativement continuer à le faire avec rigueur.

Les Français ont montré leur attachement aux espaces verts durant cette période particulière : 60 % d’entre eux ont fait le choix de se confiner dans un endroit possédant un jardin, nous devons être à la hauteur de cette attente. C’est en continuant d’appliquer les gestes barrières et la distanciation sociale au cœur de nos métiers dont les activités se déroulent en extérieur que nous démontrerons à tous notre exemplarité et notre professionnalisme.

Bien sûr, il faut se réjouir de cette reprise mais surtout il ne faut rien lâcher. C’est une petite embellie, au moindre fléchissement de notre part, nous encourons le risque d’un retour en arrière qui pourrait être pire que ce que nous avons connu. Certaines corporations ont dû cesser toute activité depuis des semaines, d’autres ne savent même pas à quelle date elles pourront reprendre, ne l’oublions pas.

Soyons optimistes et solidaires tout en étant attentifs, c’est un nouveau défi que nous relevons et dont toute la profession sortira grandie.

Laurent Bizot, président de l’Unep