Prévention et gestion des vagues de froid dans le paysage
Publié le 24 novembre, 2017 à 16h52 , mis à jour le 22 juillet, 2020 à 16h31
Le travail en extérieur durant l’hiver peut exposer les professionnels du paysage à des températures très basses, ce qui peut entraîner une fatigue extrême, une perte de dextérité, etc. Ces effets négatifs peuvent concerner le corps dans son ensemble ou juste une partie exposée et ainsi causer des maladies et accidents. Le travail au froid augmente également les risques de troubles musculo-squelettiques.
Fort heureusement, il existe des mesures de prévention pour réduire l’exposition au froid. En premier lieu, l’employeur doit essayer d’éviter le risque, par exemple en adaptant les horaires, en limitant le temps en extérieur, etc. Ces mesures d’évitement sont bien entendu les plus efficaces. Ensuite, des mesures collectives peuvent être mises en place, comme les pauses dans des locaux chauffés. Enfin, l’employeur fournira des équipements individuels, en pensant particulièrement à la tête et aux mains.
Une instruction interministérielle est parue le 3 novembre 2017, rappelant les bonnes pratiques et mettant à jour le guide national relatif à la prévention et à la gestion des impacts sanitaires et sociaux liés aux vagues de froid. L’Unep la met à disposition dans sa base documentaire, ainsi que le dossier « travail au froid » de l’INRS.